Nous sommes allés faire une rando sur le volcan de l'île de la Réunion, qui est encore actif. Paysage lunaire au programme, et encore beaucoup de chance avec la météo, qui a été exceptionnelle.
Sur le bord du cratère
Nous avons ensuite finalement réussi à organiser notre
rando de 3 jours dans le cirque de Mafate. Ce fut une expérience vraiment
extraordinaire. Pour rejoindre le point de départ, il faut traverser un autre
cirque : Salazie. Une fois au col qui sépare ces deux cirques, plus aucune
route, et une vue imprenable sur Mafate…enfin plus au retour parce que nous
avons démarré avec quelques nuages !!!
Notre gîte de Marla
Le soir, nous avons dormi dans un gîte à Marla. Ici, pas d’électricité, sauf celle produite par les panneaux solaires, de l’eau de source et un approvisionnement quotidien (la rotation) par hélicoptère. En effet, comme partout dans le cirque de Mafate, il n’y a pas de routes et pas de réseau électrique. Les hélicoptères apportent les courses des habitants dans le cirque et repartent régulièrement avec les poubelles. Au petit déjeuner (déjeuner), nous avons croisé le facteur qui passe une ou deux fois par semaine…il est très en forme !!! La vie ici est très paisible et calme, et le contraste avec le reste de l’île est surprenant.
Pique nique aux 3 roches
Nous passons le
deuxième soir dans un gîte de La Nouvelle et remontons le lendemain les pentes
du cirque pour terminer notre périple et retourner à la
« civilisation », les yeux et le cœur remplis encore un peu plus de
personnes, de paysages et d’expériences extraordinaires.
Col de fourche, fin de rando!!! (enfin presque!)
Nous devions retourner dans une autre partie
du cirque de Mafate avec Léa, Christian et les cousins, mais malheureusement,
la météo nous a bloqués. On ne se plaint pas parce que c’est très rare depuis
notre départ, et nous avons à la place continué à explorer l’île en faisant de
petites ballades à la journée depuis chez Léa, notre super GO depuis notre
arrivée (OK, Christian aussi… !!). Nous sommes d’ailleurs choyés d’être
aussi bien reçus chez eux, et nous tenons à les remercier encore pour leur
merveilleux accueil (là, je ne ferais pas trop de pub pour éviter que tout le
monde ne débarque chez eux…mais c’est vraiment top, et ils sont tops
aussi !!!).
Les sauteurs fous!!
Le 5 avril, nous avons pris un vol pour Tananarive, à Madagascar. Après un bref stop en ville (notre avion repartira de là dans un mois, on s’arrêtera peut-être un ou deux jours à ce moment là), nous avons pris notre premier taxi brousse pour Antsirabe. L’expérience a été très intéressante et les paysages magnifiques!!! Arrivés sur place, nous avons loué des motos pour une journée afin d’aller explorer deux lacs volcaniques pas trop loin de là. Nous avons fait en chemin de très belles rencontres et nous avons pu visiter la campagne environnante. Partout des sourires sur notre passage et des « salama» échangés, sans aucune demande en échange. La vie ici est comme arrêtée. Il y a très peu de véhicules à moteurs (même sur les axes principaux), et beaucoup de vélos, de personnes à pied, de charrues tirées par des zébus, des charrues tirées ou poussées par des gens, construites en bois et très basiques. Mise à part la nationale 7 qui relie Antananarivo à Tuléar qui est goudronnée (asphaltée), toutes les routes sont en terre rouges, très caractéristique de l’île et en plus ou moins mauvais état. C’est la période de récolte du riz et on croise de nombreux travailleurs dans les champs (hommes, femmes et enfants).
La ville d’Antsirabe est réputée pour ses
pousse-pousse, dont les tireurs, le plus souvent pieds nus, nous accostent sans
arrêt, cherchant le client, toujours avec le sourire. Il y en a ici partout et autant les malgaches que
les Vazahas (touristes) les utilisent comme moyen de transport dans la ville et
aux alentours. Même quand ils ont compris qu’on préfère marcher, ils restent
avec nous et nous accompagnent à travers la ville, nous donnant plein de
conseils et d’infos intéressantes.
Tireur de pousse pousse
Notre étape suivante sur la RN7 en direction
de Tuléar est Ambalavao, petit village entouré de montagnes. On se sent ici un
peu plus immergés dans la culture locale. Le marché est fait de terre battue et
les étals sont disposés sur des branches de bois, sur des bâches tendues entre
4 piquets de métal ou encore à même le sol. Les marchands vendent quelques
tomates, oranges ou quelques pommes, ou encore des vêtements spécifiques, mais
seulement usagés. Aucun article vestimentaire en vente ici n’est neuf et chaque
pièce est unique. Certains portent même des étiquettes du village des valeurs
(équivalent canadien d’Emmaüs). Les marchandises sont transportées sur des
charrettes de fortunes en bois tirées à bras, tâche rendue d’autant plus
difficile que les chemins qui parcourent le marché sont très chaotiques. La
bonne humeur règne ici et il est très agréable de s’y promener et de discuter
avec la population locale qui est encore une fois très accueillante.
Le marché d'Ambalavao
Toujours aussi chics en moto!!
Nous partons le jour suivant pour un trek de 3
jours dans les montagnes environnantes, accompagnés d’un guide (obligatoire
pour accéder au parc national dans lequel nous nous rendons) et de porteurs
pour le matériel de camping et la nourriture. Nous marchons entre 6 et 8 heures
par jour. Les paysages sont vraiment magnifiques et changent sans arrêt :
on passe de la prairie (avec des bleuets/myrthilles) aux rochers pour finir
dans une forêt de palmiers, le tout en montagne. Nous sommes en plus choyés par
la météo, qui est au beau tout au long de notre périple, et par les lémuriens
qui se montrent à plusieurs reprises dans une petite forêt que nous traversons.
De retour à Ambalavao, nous reprenons notre descente vers le sud. Le prochain
parc sur notre itinéraire est l’Isalo, que nous rejoignons en taxi brousse,
notre moyen de locomotion depuis notre départ de Tana. Ce parc est nettement
plus touristique et nous nous contenterons ici d’une rando d’une journée avant
de partir pour la plage. Nous ne sommes pas déçus de cet arrêt, qui nous
réserve des paysages complètement différents.
Ici, nous traversons des canyons et nous nous baignons dans des piscines naturelles. À présent, direction la plage pour reposer nos braves petites jambes qui nous ont pas mal transportés ces derniers jours !!
La piste pour se rendre au départ de la rand
Sabie et un camaléon...
Un autre coucher de soleil!!!
Le campement
Petit village traversé
Le Tsanarao, notre deuxième étape
l'Isalo vu de notre hôtel
Canyon des makis
Piscine noire (ou bleue??)
Sur le chemin du retour au village
Ici, nous traversons des canyons et nous nous baignons dans des piscines naturelles. À présent, direction la plage pour reposer nos braves petites jambes qui nous ont pas mal transportés ces derniers jours !!